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Capitalisme, populisme, terrorisme, alliés létaux des coups d’états


En politique-t-on ne le dira jamais assez c’est la formule qui marche qui compte. Aussi depuis toujours le capitalisme s’est socialiser pour arracher le pouvoir et essayer le conserver contre vents et marées. La bourgeoisie occidentale qui prit le pouvoir en faisant tomber les monarchies, a gardé de bonnes habitudes. Spéculer sur les aspirations légitimes de liberté du peuple pour contrôler le pouvoir politique et gérer les affaires de la cité. C’est dans cette illusion manipulatrice que la démocratie occidentale fut créée et elle gardera ce péché originel jusqu’au 21 siècle.

Depuis les révolutions française et américaine qui datent de plus de 2 siècles c’est la même classe politique qui est aux affaires en exploitant les revendication légitime du peuple elle a réussi à guillotiner et à passer à la billonnette les têtes couronnées, pour atteindre son objectif. Si l’on a souvent parler des énarques en France( écoles supérieures de formation des élites ) aux Etats-Unis on parle souvent des diplômés des Ivy League college une classe politique bourgeoise qui en fait dans les coulisses est souvent affilier aux sociétés secrètes qui forment le véritable clergé, ou l’égrégore qui dirige la politique occidentale. Comme à l’époque de la toute-puissance de l’ingérence de l’église catholique en politique, les dirigeants occidentaux en général ne réussissent pas leur carrière politique sans une initiation dans les arcanes de ces organisations secrètes très rigides. Une situation qui en ajoute à la filouterie des idéaux clamées, un pouvoir politique basé sur le sectarisme ne sera jamais démocratique.

L’ambivalence de la démarche de la classe bourgeoise occidentale atteindra son paroxysme avec l’arrivée au pouvoir d’un membre de la haute bourgeoisie en France. En la personne de Napoléon Bonaparte, le premier à travailler sur l’édification d’un nouvel ordre mondial, au relent raciste et esclavagiste car il réinstitua l’esclavage, on peut dire sans être risible que les français se payèrent la tête d’un roi pour couronner un empereur. Un scandale si un tant soit peu, on se rappel du combat du tiers états contre la bourgeoisie, l’aristocratie et la monarchie corrompue. Et pire lorsque que l’on regarde l’histoire des deux nations championnes du monde libre on se pose la question de savoir comment est-ce que l’on s’est libéré du joug de la couronne britannique en Amérique et pris la bastille guillotinant roi et aristocrates sans pour autant libérer des chaines de la servitude des millions d’africains. La réalité c’est que les règles démocratiques en général ne s’appliquent qu’entre les membres de la classe politique occidentale qui ont compris que pour sauvegarder leur emprise il ne fallait pas se faire guerre inutilement, tandis que dans le restant du monde la démocratie n’est qu’un outil de pression qui sert des agendas géostratégiques. A chaque fois que l’occident a voulu faire ratifier traités et accords, qui lui donnait un certains pouvoir dans des contrées dites du tiers monde comme celui sur les APE, elle s’est appuyée sur une classe politique qu’elle qualifie pourtant de corrompue, pour réaliser ses desseins. refusant tout idée de referendum ou de démocratie populaire. Le nationalisme populiste étant en général un ennemi qu’elle combat ardemment, car il n’est pas bon pour les affaires.

Après un bref regard dans l’histoire des révolutions de 1776 au Etats-Unis et de 1789 en France il ne serait pas mal intentionné de dire que la populace du tiers état qui n’était pas assez outillées pour diriger ces pays s’est fait voler sa gloire par une classe qui justement l’avait déjà exploitée de manière servile. Le schéma de manipulation des masses pour des agendas égoïste d’une caste de profiteurs se répètera tout a fil du temps avec une acuité imparable. Pareillement lorsque les américains se débarrassait du royaume d’Angleterre en 1776, ils jetèrent les bases de la création de leur empire, un paradigme qui allait au fil des ans prendre forme sans jamais se nommer, mais en prenant des noms d’emprunt séducteurs comme le mondialisme ou le nouvel ordre mondial. Pour peu que l’on veuille vraiment faire l’effort de comprendre, le populisme est l’outils le plus usuel quand il en vient à faire des coups contre des pouvoirs en place. Le premier coup d’état populiste de l’histoire moderne se déroula en Iran entre le 15 et le 19 Aout 1953 avec l’opération Ajax fomentée par les agences d’espionnages américaine et anglaise. La CIA et le MI5. L’arrivée au pouvoir du nouveau premier ministre Mohamed Mossadegh, avec ses reformes nationalistes mettait à mal les interet des capitalistes occidentaux. Ces derniers décidèrent de réagir pour faire tomber le premier ministre iranien et le faire remplacer par un général d’armée, le général Fazlollah Zahedi plus enclin à obéir aux injonctions occidentales. Le plan AJAX fut approuvé par le Premier ministre britannique Winston Churchill le 1er juillet 1953, et par le président des États-Unis Dwight D. Eisenhower le 11 juillet 1953. Les deux gouvernements fournirent un budget de 284 000 $, les États-Unis 147 000 $ et la Grande-Bretagne 137 000 $. Le plan s'appuya sur de nombreux collaborateurs, des membres éminents du clergé, les membres du Parlement iranien et le Shah, qui impopulaire n’avait pas pu renverser le premier ministre par un décret comme l’espérait ses parrains occidentaux, incapable d’appliquer ce décret par un coup d’état manqué au parlement le Shah d’Iran préférera quitter le pays. Les réseaux américains et anglais se mettront en branlent soudoyant l’armée du General Fazlollah Zahedi et le clergé, dirigé par le Grand Ayatollah Hossein Boroudjerdi. De massives manifestations pro-Shah sponsorisée par l’occident se dérouleront à travers le pays, et finalement la situation de blocage entraina la chute de Mossadegh qui finalement abandonnera le pouvoir le 19 août 1953 au profit de Zahedi qui devint Premier Ministre tandis que le Shah retournait en Iran le 22 août 1953. Le gambit avait marché. Des années plus tard le même stratagème sera remis au menu du jour avec encore et toujours une acuité vénale.

Le révolutions coloré et fleuri des pays de l’Europe de l’Est financées par les Etats-Unis, et les printemps arabes porte ouvertement l’estampille du modus operandi des forces occidentales. Utiliser des idées nobles pour des objectifs plus ombrageux. Et pire logiquement lorsque l’on se plaint de la situation de marasme dans certains pays situation qui idéalement trouve une base légitime au soulèvement populaire, on oubli très vite par exemple que la gestion des affaires du monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale est grandement imputable au bloc occidental qui depuis a installé des régents qui lui font allégeance, travaillant pour leur système de spoliation et d’injustice. Aussi en Afrique par exemple il est absolument fallacieux de se targuer d’avoir aidé à faire tomber le Président Mobutu du Zaïre alors qu’il fut à la base installé après l’assassinat commanditée par les même forces occidentale d’un démocrate progressiste comme Patrice Emery Lumumba. Le successeur de Mobutu, Laurent Désiré Kabila installé par les forces occidentales lui-même ne survivra pas, une fois qu’il s’engagera dans un programme de nationalisation des richesses minière du pays.

Au-delà des visions libérale et démocrates et au-delà du modèle atlantiste qui serait la panacée miracle à tous les maux. La présence accrue des Etats-Unis aux abords de la Russie n’a rien de démocrate elle camoufle mal l’agenda expansionniste de l’empire atlantiste qui en la promotion de la démocratie et des liberté individuelles, trouve un chemin propice à la réalisation de ses agendas hégémoniques. Le profil de ceux qui ont mener les révolutions à l’Est trahi qui est derrière les changement de régime en Ukraine en Géorgie et au Kirghizistan. En 18 mois la Russie perdit 3 alliées clef. En 2003 Mikhaïl Saakachvili, trentenaire diplômé d’Harvard, réputé pro-occidental, réussi à faire un tour de force mobilisant une partie de l’opposition il réussit à museler le vétéran de l’ex URSS Edouard Chevardnadze.

En Janvier 2004 ce sera le tour de L’Ukraine, Viktor Louchtchenko, dauphin du président en exercice, et pro-occidental, il aura recours à un coup d’état populaire pour se défaire de Viktor Ianoukovitch. En Mars 2005 la révolution des tulipes au Kirghizistan ferme la boucle des séismes dans les républiques pros russe de l’Europe de l’Est. Le Kremlin se sent désormais assiégé dans ses jardins pendant qu’a Moscou la rue elle aussi grondera contre une éventuelle réélection de Vladimir Poutine qui par un tour de passepasse intelligent placera au pouvoir son premier ministre Dimitri Medvedev, plus enclin à l’économie de marché et au néo libéralisme. Ces accointances de Dimitri Medvedev aideront à faire tomber la Libye car au fort de la crise Libyenne l’essentiel du pouvoir politique reposait entre les mains du lieutenant de Vladimir qui avait des priorités autres que celle de sauvegarder des anciens alliés comme le Colonel Mouammar Kadhafi. Acculé par les pressions économiques comme le dossier de l’adhésion de la Russie à l’OMC, et la crise sécuritaire dans l’Ossétie du sud il eut un choix à faire, préserver les intérêts de la Russie en premier.

Aussi il est difficile d’imaginer que la Russie l’ennemi principal de l’axe atlantiste, ait à elle seule connu les atouts majeurs de la politique internationale de l’axe atlantiste que sont le terrorisme avec les extrémistes de l’Ossétie du Sud et les tentatives des révolutions populistes, et les pressions économiques dont les embargos pour penser que cela n’est qu’un simple fait du hasard.

Au Liban en Février 2005 l’attentat perpétré contre Rafic Hariri le premier ministre Libanais redistribuera des cartes qui soulèvent des interrogations particulières. A qui a profité la mort du milliardaire politicien ? Et qui a financé la révolution du cèdre qui a vu la fin de l’occupation du pays par les troupes syriennes, et surtout une guerre de l’armée israélienne contre le Hezbollah pro iranien. Le schéma de remodelage de la politique au moyen orient pour les intérêts capitaliste sont la principale raison de la guerre que vit la Syrie. La démocratie et le terrorisme sont le tandem qui justifie la présence des troupes occidentale dans la région. On ne peut pas combattre un régime qui octroi des libertés aux groupes hétéroclites minoritaires comme les druides, les chrétiens coptes et les catholiques maronites avec des terroriste intégristes, et oser parler de démocratie.

La guerre asymétrique et son bras séculier qu’est le terrorisme aide au renversement des régime y compris en occident en manipulant les masse par ingénierie sociale. L’une des premières victime du terrorisme en occident fut Jimmy carter qui perdit les élection après l’affaire de la prise des otages a l’ambassade américaine de Téhéran en 1979 et la prise du pouvoir par le populisme islamique de l’Ayatollah Khomeini le trop tiède Jimmy Carter pasteur de son Etat n’était pas en phase avec la vision guerrière et impérialiste des Etats-Unis, et il fallait forcement lui trouver un remplaçant qui avait plus d’allant du 4 Novembre 1979 au 20 janvier 1981, 53 diplomates et citoyen américains seront retenu otage par les fidèles de l’ayatollah et ne seront curieusement relâché que quelques minutes avant la prestation du nouveau Président républicain Ronald Reagan tout au long de l’année électorale, le président sortant Carter essuiera des revers liés a cette crise, comme l’échec cuisant de l’opération Eagle Claw qui avait pour objectif de libérer les otages. Huit militaires américains trouvèrent la mort après un accident entre deux aéronefs au cours de l’opération, pendant l'évacuation, des documents compromettant des agents de la CIA furent laissés dans des appareils abandonnés sur place. Un fiasco qui avait tôt fait de vouer aux gémonies électorales l’administration Carter. Curieusement les otages américains ne seront libérés que quelques heures avant la prestation de serment de Ronald Reagan.

Plus récemment en France le quinquennat macabre de François Hollande avec ses centaines de morts terroriste sur le sol français, au-delà des querelles intestines et de la sclérose du cancer qu’est la classe politique occidentale, n’a servi qu’à tuer les idéaux socialistes qui restent malgré tout un ennemi du capitalisme impérial, que représente le nouveau président français.

En Afrique le terrorisme et le populisme qui a été utilisé avec succès macabre en Libye, restent des armes fatales lorsque l’on sait que dans un pays comme le Cameroun gangrené par un gestion critiquable depuis plus de 3 décennies les revendication légitime du peuple court le risque d’être embastillé par une caste de démagogues à la solde des intérêts du capitalisme impérial, le tout sur fond de terrorisme avec la crise sécuritaire qui sévit dans le nord du pays. Idem pour le Mali qui depuis peu vit une situation politique des plus délicate ou les revendications populistes contre le projet de réforme constitutionnel du président Ibrahim Boubacar Keïta interviennent dans un pays faisant face depuis des années au terrorisme et a la présence des forces étrangères sur son territoire. Au Mali comme partout dans le tiers monde, c'est la capture par les puissances occidentales des régions riches en pétrole et minéraux qui forcent la guerre asymétrique que subissent les pays..

Hubert Marlin

Journaliste


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