top of page
Pourquoi le mariage entre les blancs et  les noirs est vue pour certains comme une trahison

Pourquoi le mariage entre les blancs et  les noirs est vue pour certain comme une trahison

C’est la saint Valentin c’est vrai certain disent sans  peser leur mots que l’amour n’a pas de couleur, si cela peut se vérifier dans la réalité émotive et sentimentale,  ce postulat  ne va toujours de pair avec les réalités quotidiennes dans le vécu de la chose dans la société racialiste basée sur les a priori épidermiques, dans laquelle nous vivons. Les membres de la société humaine  aiment juger,  ce qui est bon ou ce qui est mauvais, et ceci sans demander l’avis de qui que soit; le discernement étant innée à la condition  humaine. Même s’il faut redire quel chose sur ce qui doit être jugé  ou absout de tout jugement, pour certains se marier en dehors de leur race n’a rien d’anormal, vu  l’évolution de la société globale  et le brassage des populations par le biais d’échange socio-culturelle.  Cependant  il est important de noter que  beaucoup au contraire pensent que  l’axiome  du mariage inter raciale revêt un caractère sociologique  important que l’on ne saurait négliger.  Pour  certains africains et afro descendants c’est  une véritable problématique surtout que l’on sait les précédents tumultueux  de l’histoire des rapports entre blancs et noirs, une historique jonchée de stigmates qui continuent d’être très douloureux.  Chez  les blancs  une frange non négligeable s’oppose  à l’exogamie  pour des raisons liées aussi bien au racisme qu’a la  peur de l’inconnue.

Il n’est pas osé de dire que L’esclavage et la colonisation ont défini les rapports entre les blancs et les noirs c’est une vérité de la palisse de l’affirmer, et de nos jours les séquelles laissées  par ces faits qu’ils conviendraient sans doutes d’appeler méfaits  reste très vivaces dans les esprits des différents protagonistes. Aussi lorsque les noirs estiment que c’est une aberration d’épouser un partenaire blanc c’est leur histoire douloureuse qui parle à travers eux. Si  l’émotion de la négritude est discutable il est indéniable que la mémoire douloureuse de la populace noire mondiale est quelque chose de globalement  partagée ce ne sont pas les récentes études  révélant  l’impression de la douleur morale et physique dans le code génétique qui nous démentirait. Même ceux qui   renient  certains faits le font  par ce que quelque part  ils savent que c’est des  vérités  implacables, aussi dire que l’amour n’a pas de couleur revient à admettre que la couleur est un problème quand on parle d’amour.

Les noirs  tenants  de la thèse  endogamique pensent  qu’il est normal que l’on se serra les coudes pour faire front ensemble dans un monde de blancs,  la destruction identitaire imposé  par l’esclavage  et la colonisation a donné  le sentiment aux africains et afro descendants d’être perpétuellement combattu,  et la réalité est loin d’être complexe. En effet aujourd’hui l’africain  global combat déjà dans son moi intérieur  pour se définir lui-même, avant que le monde autour de lui, vienne lui rappeler  que le combat qu’il vit à l’intérieur de lui, est un rêve qui devient réalité dans son interaction avec le monde dominé par la philosophie occidentale.  Dans cette optique il est normal qu’ils (elles) sentent qu’un membre de leur communauté qui se marie à un membre de la communauté blanche affaibli leur bloc et leur capacité de défense face à l’ennemi.  Dans l’Afrique antique lorsque qu’une tribu mariait l’une de ses filles, à une autre tribu il fallait absolument que la tribu qui avait perdu sa fille à une tribu, mari aussi un de ses fils à  la tribu qui avait récupéré  sa fille, pour garder un certain équilibre.  Aussi le bœuf  qui avait été perdu pour doter une fille du clan opposé   pouvait être remboursé lorsque le clan opposé  venait payer la dote  d’une fille du clan à son tour. Ce rapport de force reste très ambient  dans les rapports entre les races et pires de nos jours il a pris la forme de véritable  vendetta, à cause des clivages raciaux actuels nés de  l’histoire trouble.

Aussi pour   certains noirs il est  lamentable de franchir le Rubicon  en épousant l’ennemi  qui  a assiégé,  colonisée,  réduits à l’esclavage la communauté,  en leur  enlevant   toute dignité. Il  est ainsi logique que ces derniers  trouvent que cela est un affront, une trahison  d’épouser le bourreau. Et pires ils (elles) estiment qu’épouser le bourreau  en guise d’avancement social  comme c’est parfois le cas est une corruption de l’âme sans pareil. Puis que légitimement  (ils) elles estiment que l’aisance matérielle de la race dite blanche est proportionnellement égale aux souffrances  qu’elle subit, et voir leurs congénères  spéculer sur le butin de la guerre immonde qu’ils ont subi et continu de subir est quelque chose qu’ils (elles) vivent très mal. Le concept de beauté noire qui prône l’amour de soi- même n’est qu’une résultante du rejet des valeurs humiliantes  imposées par l’esclavage et la colonisation. Valeur qui ont tendance à faire de l’homme noir et de la femme noire  une gens  moins attrayante physiquement, et dont par conséquent  très peu outillée  dans la conquête d’un partenaire dans la vie.

Cependant chez les noirs il y a ceux qui estiment que le plus important dans la vie c’est d’être heureux et d’épouser qui on veut qui puis est un conjoint de race blanche et  ceux-là essayent de positiver et de se projeter dans un monde plus pacifique que la réalité des rapports blancs noirs qui malgré l’évolution du temps n’ont toujours pas été pacifiés.  S’il y a quelque exemple qui cache la forêt  de misère et de préjugés que continuent de subir les noirs dans les quatre coins du globe, les défendeurs noirs de l’exogamie ne spéculent  pas moins non plus sur l’avancement social, en épousant les blancs. pour beaucoup  c’est un tremplin social qui les permets de se distinguer du reste des noirs, surtout lorsque l’on sait que le collorisme ambiant a fait des enfants de race mixte nés de ces unions des élites de la race noire.

  Chez Les blancs les tenants  de l’endogamie stricte on fait depuis leurs preuves dans l’histoire sanglante du 20 siècle avec le nazisme et bien pire  avant avec les phénomènes de l’esclavage et de la colonisation. Pour ces derniers ce serait une ignominie de  teinter sa race,  avec les gènes d’une race inferieur,  le lavage de cerveau de la population blanche dans ce paradigme est bien plus important que ce l’on  croit, car malgré les progrès de la science,  avec  l’accès plus aisé  à l’éducation et à  l’information, la preuve irréfutable que les africains et les afro descendant s sont des êtres humains à part entière, n’est plus à démontrer , c’est pourquoi  le racisme persistant prouve qu’il y a un problème sérieux quelque part. Et ce problème est intimement lié à l’égoïsme et  aux privilèges sociaux  économiques et culturelles. Aussi il est logique dans cet optique que tout mariage exogamique soient vu par ces derniers comme une tentative de transfert de leur privilège vers la race noire. Une option qui est inacceptable, surtout que la race dite  noire, avec le temps   a été érigée  en ennemi congénital, partant de la reconnaissance du fait qu’on lui a fait subir des affres du racisme tout en l’exploitant sans vergogne et en la spoliant. Au demeurant il est normal que l’on trouve que pour parer à toute velléité revancharde de la victime séculaire,  que l’on impose une ségrégation des mariages qui sauverait l’essentiel en assurant la pérennité de la race. Cependant le pire avec les tenants de cette thèse,  c’est qu’on ne se contente plus simplement de refuser les mariages entre noirs et blancs mais on s’arrange dans la paranoïa de préserver le groupe contre toute éventuelle attaque de l’ennemie,  de semer la pagaille dans son camps en trouvant des stratagèmes qui empêcheraient le mariage  entre les noirs et l’épanouissement de leur communauté. Le darwinisme social est en général l’arme fatale qui crée les tensions au sein de la communauté noire l’austérité de la vie à elle imposé par ceux qui détiennent le pouvoir économique et de  décision,  empêche  l’éclosion et l’épanouissement de la population ennemie.  Aussi tout membre de la race blanche qui se familiariserait avec la race ennemie est pris comme un traitre. Pour eux un blanc  qui traite à égale avec les noirs, les fait perdre un prestige de supériorité séculaire obtenu de haute lutte, un mépris qu’il ne saurait tolérer.  Cependant dans cette catégorie il existe ceux qui estiment qu’il faut mieux embrasser la race noire pour mieux la contrôler et l’affaiblir, en s’arrangeant à ce que la majorité de noirs dotés  d’une réussite  sociale parfois insolente se lient  à eux par les liens du mariage et bien sûr transfèrent  leurs biens matériel, et leur prestige dans la communauté blanche au lieu de bâtir la communauté noire et lui donner ses lettre de noblesse par l’exemple réussite  qu’ils (elles) inspireraient. Aussi  la tendance de la bourgeoisie noire de s’amouracher de la race blanche n’est pas si innocente que ça.

Les autres blancs moins versés dans les idéaux hégémonique de leur race, admettent quand même que c’est un risque de marier son enfant à la race noire, on ne sait jamais le racisme ambiant pourrait rendre très tôt veuf ou veuve leur enfant, ou alors les difficultés socio-économiques  rencontrées  par le (la) partenaire noir(e) peuvent créer des tensions dans le foyer conjugale qui peuvent mener au divorce. Tandis qu’au pire ils soutiennent que le mariage exogamique pourrait même ne jamais avoir lieu si le ou la conjoint (e) noir (e) potentiel(le) restait  confiné(e)  aux abimes de la société par ce que  foudroyé(e)  par la misère et la maladie dans le tiers  monde, ou reléguée  au rang de paria dans la société occidentale.

En définitive au vue de ce qui précède il  est évident  que l’exogamie reste plus un problème qu’une solution, à  l’égalité et à la fraternité entre les peuples tant que les inégalités sociales entre les races noires et blanches  restent criardes. Il  est difficile qu’il y est une paix entre les relations idylliques des uns et des autres, surtout que l’exogamie reprend  à son compte toutes les tares de la société racialiste dans laquelle nous vivons. Aussi pour certains le (la) partenaire noir(e) est un Object dont on peut acquérir les services grâce à  sa prééminence sociale  pour assouvir tout genre de folie sexuelle, le drame des mariages entre occidentaux et africaines est là pour le rappeler. Combien de fois celles qui pensaient avoir trouvé le prince charmant en occident ce sont plutôt retrouvées  dans l’antre de Satan, subissant tout genre de sévices  psychique et physique, pareil pour les afro occidentaux qui souvent vivent des unions sous l’esclavage mentale. Des efforts  non récompensés pour intégrer et se faire accepter  dans une communauté qui a prouvé sa rugosité depuis,  peuvent  être au-dessus du supportable.  C’est pourquoi il est important que la communauté noire panse d'abord ses plaies en s’aimant elle-même et en bâtissant un tissu socio-économique stable qui fera à ce que ses membres soient enviés non pas comme simple bête de sexe mais comme des  personnes  ayant une valeur  intrinsèque à faire valoir. Alors seulement elle pourrait se payer le luxe d’explorer les autres races. Si tous les hommes sont égaux on ne saurait dirent que toutes les communautés sont égalent en ce qui concerne  les réalités socio-économiques, le reconnaitre est un premier pas vers la renaissance. Lorsque certaines familles aussi blanches que noires diront avec fierté sans susciter un questionnement hilare,   mon enfant a épousé  un(e) noire alors là l’amour vrai sans spéculation aucune aura conquis tous les cœurs.

Par Hubert Marlin Elingui Jr.

Journaliste écrivain 

Headline - A la une
bottom of page