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Délibéré ou pas le COVID 19 est un outil de guerre


Selon un vieil adage italien la paix avec un gourdin dans la main c’est la guerre; tandis que le sage chinois estime que la guerre ne répugne à aucune ruse. Avec l’actualité sur la pandémie mondiale du corona Virus, il est normal que l’on pense à ce que beaucoup pensent sans le dire ouvertement. La pandémie coronavirus version 2019 changera le monde, en influençant drastiquement les rapports de force. Le corona virus COVID 19 arrive à une époque où les tensions dans le monde sont réelles. Depuis au moins 2011 et la guerre en Libye un monde multipolaire est entrain de revendiquer son existence, contre l’unilatéralisme consacré par les forces occidentales avec à leur tête les Etats-Unis. Alors que l’initiative des BRICS à savoir Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud a pris du plomb dans l’aile avec la destructions des carrières politiques des Présidents Lula Da Silva au Brésil, et Jacob Zuma en Afrique du Sud, et la disparition des autres sympathisants de cet ordre comme Hugo Chavez du Venezuela ; les deux dernières années ont vu des attaques frontales du bloc capitaliste occidental contre les deux plus grandes forces de ce bloc ; à savoir la Russie, l’ennemie de toujours, et la Chine, l’ennemi utile, dont on se méfie toujours, par une guerre économique sans précédent déclarée ouvertement par Donald Trump, après l’épisode d’une confrontation américaine, contre les Russes en Syrie. Lorsque certains estiment que cette guerre économique contre la Chine est strictement liée à la nature peu cavalière de Donald Trump, qui semble plus enclin à prendre des décisions motivées par ses sautes d’humeur, on oublie que la guerre asymétrique contre la Chine n’est pas un brainstorming de Donald Trump, mais de l’Etat profond américain qui est loin d’être une caste d’individus qui gouvernent secrètement en lieu et place des présidents élus.

L’Etat profond c’est plutôt une idéologie profondément ancrée dans la classe politique et économique américaine de tout bord, composé des partis politiques, des think-tank, lobbies, et mouvement de pression . L’Etat profond est constitué d’idéologies diverses, qui toutes prônent la grandeur des Etats-Unis à tout prix, même si on observe des tendances différentes, dans le cheminement pour atteindre cet objectif. Aussi deux camps s’opposent souvent, et se combinent aussi assez souvent. Les Faucons va t- en guerre belliqueux que l’on retrouve en général dans la droite républicaine et les adeptes du soft power interventionnistes, qui ne sont pas moins guerriers, que l’on retrouve dans la gauche démocrate. Toute la classe politique américaine sans exclusive depuis longtemps a adopté comme code de conduite les doctrines américanistes, dont celle de Milton Friedman qui estimait que le devoir d’une entreprise c’est de faire du profit par tous les moyens, dans un néolibéralisme pervers du laissez-faire du capitalisme de libre marché, où les politiques de libéralisation économique, y compris la privatisation , la déréglementation, la mondialisation, le libre-échange, l'austérité et la réduction des dépenses publiques doivent primer, afin d'accroître le rôle du secteur privé dans l'économie et la société, consacrant ainsi une caste de nantis, qui pomperaient pour eux seuls tous les bénéfices de la croissance économique, détruisant le tissu social en créant un écart grandiloquent entre les classes. Alors lorsque Donald Trump prône le retour à la grandeur de l’Amérique il ne fait que répété un slogan de l’Etat profond qui voit dans la grandeur américaine la multiplication des milliardaires, comme au début du siècle dernier avec la découverte et l’exploitation du pétrole au Texas, le machinisme de l’industrie, la bureaucratie, et la création des empires économiques comme celui des Rockefeller ou JP Morgan. Pour 3 années consécutives depuis l’accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, les grosses fortunes ont d’ailleurs multiplié leurs profits, et payé en retour très peu de taxes. Aussi, il est juste d’affirmer que Donald Trump est bel et bien membre de l’Etat profond économique, car il suit les directives de ce qui a toujours facilité l’émergence d’une caste de super riches, et son discours populiste sur la création de plus d’emploi pour les moins riches, n’est rien d’autre que de la démagogie, car le rapatriement des industries américaine basées en Chine aux Etats-Unis, comme Apple qui paye à ses employés employés chinois une fraction de ce qu’elle payerait, si ses usines étaient installé aux Etats-Unis, est incohérent avec le profit des multinationales américaines. Alors logiquement beaucoup se posent la question de savoir, puis que Donald Trump est le président des super riches lui-même étant un milliardaire, pourquoi veut il déréguler le marché en faisant des misères à la Chine qui offre une main d’œuvre peu onéreuse aux industriels américains ? La réponse se trouve une fois encore dans l’idéologie américaine de la domination totale. Logiquement Donald Trump considère que les Etats-Unis doivent être les super riches, et les autres les super pauvres, car de manière simpliste il estime que l’on est grand qu’en rendant les autres petits, un schéma de pensée qui semble naïf, mais que l’on retrouve aussi dans la doctrine Rumsfeld – Chlebowski, où il faut empêcher le développement des autres Nations, en les asphyxiant par les guerres interminables. Une idée pas nouvelle, car elle était déjà clairement définie dans le National Security Study Memorandum 200, Conçu par Henry Kissinger en Novembre 1975, où on estimait qu’il fallait contrer la démographie et contrôler le leadership des pays ayant des ressources naturelles indispensables pour l’expansion des Etats-Unis. Cependant il faut noter qu’avec des politiques intelligentes, la Chine malgré les modestes salaires des travailleurs des multinationales occidentales, a su profiter de la présence de ces différentes entreprises sur son territoire pour diversifier son économie et surtout récupérer un savoir-faire qu’elle a fini par développer à son avantage, si bien qu’à un moment il est légitime que l’on pense que les salaires modestes des salariés Chinois d’Apple, Microsoft, ou Nike, sont complétés par un savoir faire qui est récupéré par la Chine ; et forcement à ce jour la Chine est devenu un rival sérieux contre l’hégémonie américaine dans tous les domaines de l’industrie.

Et pour couper cours au discours propagandiste la Chine n’a pas eu besoin de voler le savoir-faire américain, les américains le lui ont apporté par simple appât du gain, vu les facilités offertes par la main d’œuvre asiatique. Sur le point de vue militaire la Chine sans doute est au courant de la doctrine de guerre plombant le développement des pays émergents, et ne s’est jamais engagée dans des conflits, même si elle a mis en place des stratégies militaristes légitimes, qui visent la protection de son territoire. La remise en question de la toute puissance américaine par les Chinois, est un cauchemar que Donald Trump veut briser par la guerre économique qu’il a commencé contre la Chine. Alors quid du coronavirus dans tout cet imbroglio ? Peut importe les origines du coronas virus il faut savoir qu’il agit sur l’économie, et la psyché des populations, exactement comme une arme biologique. Le principal objectif des armes biologique n’est pas toujours d’infliger le plus grand nombre de victimes dans les rangs de l’ennemi, mais surtout de modifier assez le comportement d’une Nation ou d’un groupe qui peut constituer une menace crédible, aussi bien sur le plan militaire qu’économique, en créant un incident de masse qui a la capacité de modifier les conditions dans lesquelles d'autres nations ou groupes interagissent avec les lanceurs d’attaques biologiques, ou le reste du monde.

Cependant de nos jours c’est l’émoi des pertes en vie humaine accentué par la circulation rapide de l’information, qui en général a plus de conséquences.

Malgré leur invisibilité dans la propagation, les armes biologiques permettent de créer un niveau de destruction et de perte de vie bien supérieur aux armes nucléaires, chimiques ou conventionnelles, par rapport à leur masse et à leur coût de développement et de stockage. Par conséquent, les agents biologiques peuvent être utiles comme dissuasifs stratégiques en plus de leur utilité comme armes offensives sur le champ de bataille. Il est intéressant de comprendre que la rhétorique de Donald Trump accusant la Chine d’avoir malicieusement propagé ce virus est sujet à caution. Le Coronavirus pourrait être une arme parfaite, et les chinois n’auraient absolument pas eu besoin de commencer par infecter leur propre population quelques agents infectés voyageant à travers le monde auraient fait l’affaire sans éveiller le moindre soupçon. Cependant l’on sait que le contraire est plus que probable avec les fuites de plusieurs agents pathogènes au laboratoire de l’armée américaine à Fort Detrick, dans le Maryland qui a dû fermer ses portes en Juillet 2019 sous le coup d’un rapport du CDC, centre de contrôle des maladies des Etats-Unis qui estimait qu’il y avait des défaillances dans la sécurisation des agents pathogènes. En 1917 une autre base américaine Fort Riley dans le Kansas était déjà responsable de la propagation de l’Influenza qui fit 40 millions de morts dans le monde après des fuites dans les laboratoires expérimentant sur les virus. Aujourd’hui cette base est devenue une attraction touristique selon le site de l’armée Américaine : https://www.army.mil/article/188078scientists_learn_history_of_spanish_flu_at_fort_riley

où il est écrit noir sur blanc, que …[Fort Riley serait à l'origine de l'épidémie mondiale qui a tué des millions de personnes, a déclaré Robert Smith, directeur de la division des musées à Fort Riley. "Il s'agit probablement de la plus grande pandémie que le monde n’ait jamais connue", a-t-il déclaré. "Ils (les chercheurs) pensent qu'elle a tué entre 2 et 4% de la population mondiale. C'était encore plus grand que la peste bubonique au 14ème siècle." Au cours du déjeuner au Demon Dining Facility, Smith a présenté l'histoire de la grippe espagnole à Fort Riley, ainsi que des informations sur l'installation et les conditions de vie des soldats à cette époque. Avec un sourire narquois, Smith a déclaré aux scientifiques que le patient zéro était un cuisinier de l'armée nommé Albert Gitchell…] Plusieurs soldats américains qui sont entrer dans le conflit mondial le 6 Avril 1917 étaient passés par ce centre d’entrainement de Fort Riley dans le Kansas et auraient été contaminés par l’influenza qu’ils auraient amené en Europe pendant la première guerre mondiale... Pour lire plus:


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