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Chez les élites la sexualité rime avec pouvoir


L’orientation, et les habitudes sexuelles informent intimement sur qui nous sommes en tant qu'êtres humains vivant dans une société qui ne cesse d’évoluer vers des horizons incertains. La littérature complotiste semble toujours octroyer à l’élite un plan sur le devenir de l’humanité qu’elle espèrerait façonner à ses désirs. Cependant, si l’on considère que l’on veuille continuer à faire à ce que les femmes et les hommes restent des humains dans leur dimension matérielle et émotive, il est important de souligner que les agendas sur l’orientation sexuelle de l’humanité, qui une fois encore semblent être poussés dans l’échiquier social par les élites, tendent à aller vers une espèce de pansexualisme. Une théorie psychologique qui sous-entend que tout désir et intérêt dérive de l'instinct sexuel" ou, en d'autres termes, "que l'instinct sexuel joue un rôle primordial dans toute activité humaine, mentale et physique".

Le libéralisme sexuel basé sur le pansexualisme trouve sa raison dans des thèses exotériques des penseurs ombrageux comme Aleister Crowley qui estimait qu’il était interdit de se refuser aux instincts. Selon Crowley, le moindre désir, la moindre sensation devrait être assouvie jusqu’à la lie. L’un de ses plus grand adepte Oscar Wilde estimait que la seule chose à laquelle il ne puisse résister était la tentation, en disant clairement que “Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder. Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues”

La littérature exotérique de Crowley ou de Wilde n’est en général pas à la portée de la plèbe, mais d’une élite qui dans ces thèses, trouve le confort dans sa manière d’être et de penser.

L’instinct animal n’a d’égale que la prédation sexuelle, reflétant la prédation sociale. Il en résulte que la destruction des barrières morales et des interdits, ne peut être que le fait de l’influence, d’un type d’individus qui se sentent assez puissants pour passer outre les lois morales que la société s’établie, pour le bien-être commun, par ce qu’ils s’estiment être au-dessus des lois. Aussi les dérives dans le comportement sexuel de ceux qui composent l’élite, peuvent être considérées comme une assertion de leur pouvoir sur la société et non toujours comme une simple perversion.

Et si perversion il y a du point de vue de la norme, qui régirait la société, celle-ci serait quelque chose de normal, voir de tolérable étant donné le statut social de certains. Il est ainsi normal, que certaines célébrités ou politiciens estiment qu’elles devraient être pardonnées et comprises, pour leur écart de conduite, à cause du fait qu’ils seraient des êtres exceptionnels, soit de par leur talent ou par leur stature dans la société. Affirmant ainsi que, la nature qui aurait horreur du déséquilibre, leur aurait donné beaucoup de génie dans un sens mais hélas aussi des failles qui font d’eux des êtres humains un peu spéciaux, sinon de simples mortels quand cela leur sert d’alibis. La vision mystique et secrète de l’influence des travaux des maitres de l’occulte dans les cercles élitistes ne sert qu’en rajouter au sentiment de pouvoir que confère le secret. En nourrissant l’égrégore occulte les élites s’assurent une certaine influence dans la psyché de la société, un pouvoir mystique, une connaissance des arcanes qu’ils vendent bien volontiers à la plèbe (peuple), qui bien sûr ferait d’eux des individus hors norme donc intouchables. Il est dès lors normal que les plus graves affaires de viol de conscience, et de mœurs, semblent être l’apanage des cercles élitistes, et opposent en général ceux qui ont plus de pouvoir contre ceux qui en ont moins ou qui espèrent en acquérir et à un moment se soumettent de gré ou de force à une autorité, pour avoir accès à un palier supérieur de pouvoir, qui peut être conféré, après les rapports sexuels, soit par l’argent ou par les positions pouvoiristes, comme la cooptation politique, ou le progrès dans les carrières artistiques .

La figure de style sexuelle la plus répandue dans les cercles élitistes, reste la possession instinctive et la domination du sujet, par des méthodes aussi bien directes comme le viol, ou indirecte comme la coercition psychologique, au rapport sexuel. Quand on est une élite on vit dans un milieu où l’on apprend dès le bas âge à dominer et a possédé, et forcement cet aspect des choses transpire sur tous les faits importants de la vie y compris sur la sexualité qui est souvent le reflet ultime de la personnalité des individus . Aussi il est important de noter que l’agression sexuelle en tant que telle, ne concerne pas la luxure ou la libido excessive des élites, mais la voracité du pouvoir. L’excessive libido, ou sex drive étant elle-même le reflet de la voracité narcissique des adeptes de l’élitisme.

Si les viols sont légions dans les écoles que fréquentent les jeunes élites, c’est par ce que ces écoles préparatoires et les universités d'élites créent une culture de privilège qui encourage la dynamique du pouvoir. Les élèves des écoles d’élite apprennent qu’ils sont les meilleurs parmi les meilleurs sur le plan académique. Cela, combiné à leurs privilèges financiers, leur donne un sentiment de pouvoir qu’ils revendiquent par le biais des voies de faits.

Le comportement sexuel et les relations ne sont jamais des affaires purement privées, car les implications et des conséquences sociales sont récurrentes. Les dysfonctionnements des attitudes actuelles envers les pratiques sexuelles souvent défendues par les élites, comme l’homosexualité la Zoophilie voire même la pédophilie, constituent donc une sorte de manipulation de la société au desiratum d’une caste d’individus qui loin d’avoir un plan détaillé comme certains l’affirment souvent, testent simplement de nouveau jouets comme des enfants gâtés dans une société dans laquelle, ils essayent d’imprégner, la dissolution de la raison et du bon sens, des moins nantis, en questionnant ce qui est traditionnellement juste et ce qui ne l’est pas. Ils créent ainsi une zone grise, qui devient un labyrinthe dans lequel se perds les profanes.

Une perte des repères qui ne profite qu’à ceux qui connaissent les desseins du jeu social, à savoir l’élite, qui trouve par ce stratagème un outil majeur dans la manipulation des masses et la conservation de ses privilèges. Dans les sociétés plus fermées comme le clergé, si l'élitisme clérical semble avoir causé d'abus sexuels plus violents du point de vue de la morale, c’est par ce qu’ en premier il est le fait d’une caste d’élites à qui on a souvent accordé le bénéfice de la confiance. La trahison par les actes répréhensibles viole les consciences, des victimes expiatoires, qui souvent sont obnubilées par l’assertion de la supposée connaissance des arcanes divines des gourous religieux. La violence sexuelle des élites du clergé obéit à la même dynamique du pouvoir, y compris dans la protection des prédateurs sexuels. Aussi pour conserver une certaine grandeur et dignité de l’Église, qui sous-entend le pouvoir, d'étouffer les affaires de mœurs, voire même les légitimer par des rituels incultes, comme ces pasteurs qui coucheraient avec leurs naïves ouailles pour une divine intercession qui favoriserait leur bonheur de procréer, a toujours été la norme, et du reste le sera toujours, tant que cette idée d’inviolabilité du droit à la béatitude de l’église est le socle de la moralité légitime du clergé aussi bien chez les catholiques, réformistes, protestants, hébreux, musulmans, ou bouddhistes. La culture de l’innovation et du leadership dans les nouveaux comportements fait à ce que les élites trouvent légitime d’explorer de nouvelles formes de sexualités.

En occident ceux qui ont aujourd'hui des goûts exclusifs, ou normatifs comme la monogamie ou l’hétérosexualité, sont souvent vu comme les moins nantis et aussi et surtout des moins évolutifs, qui auraient une étroitesse d’esprit. Par conséquent ces derniers sont parfois sujets au dédain, un peu comme ces adolescents qui mettraient les tenues des années 90 de leur mères et pères dans un bal de débutantes, et essuieraient des quolibets. Si le monde évolue vers une dimension qui ne vous plait pas et que voulez pas vous y conformer, vous devenez un paria et pire pour certains vous êtes simplement limité, fermé, et foncièrement un borné, condamné à l’échec car selon la logique du progrès social induite par les nouvelles élites seuls ceux qui avancent avec l’innovation peuvent profiter des débouchés matériels que cela procure, en oubliant que l’on peut avoir fait fortune dans une activité de commerce traditionnelle et perdre sa fortune en investissant dans de nouvelles technologies. Malgré tout, Il reste logique de dire qu’en matière de sexualité seul le bon sens devrait guider les choix des uns et des autres et non, le non-sens d’une pseudo évolution sexualiste, qui en définitive semble être une expérience dévolutive qui à bien des égards n’est qu’un nième caprice de riches, quand cela ne servirait pas des agendas loufoques. Hubert Marlin Journaliste


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