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Cybell Santé prévenir pour guérir Louis Martial Ndoumbé


La page des initiatives positives ce mois reçois un influenceur de comportement dans le domaine de la Santé Louis Martial Ndoumbé depuis plus de 20 ans travaille dans la sensibilisation des jeunes en Afrique aux endémies comme le paludisme ou le SIDA qui menacent le futur de plusieurs générations d’individus.

Salut Louis Martial et bienvenu sur la page dédiée aux initiatives positives de Flashmag ! Alors c’est quoi votre background ? Pourquoi avez-vous pensé qu’il fallait faire dans la prévention des maladies?

Je suis juriste d’entreprise de formation Très récemment formé comme entrepreneur de l’économie sociale et solidaire.

J’ai commencé dans la sensibilisation par la force des choses en éduquant les jeunes de mon entourage quand j’ai appris les dégâts que faisaient ces maladies dans la société. Lorsque j’ai appris que j’allais être père pour la première fois je me posais des questions sur le monde que nous allons laisser à nos enfants. Il faut dire que je suis moi-même l’enfant d’une sage-femme et j’ai passé toute mon enfance dans la cour de ce qui deviendra l’hôpital de Bonaberi au Cameroun.

En m’intéressant au sujet de l’éducation, l’information et la communication j’ai constaté que les supports traditionnels, n’atteignaient pas tous les jeunes d’un pays, car concentrés sur la radio et à télévision, des outils pas toujours accessibles à tous.

C’est quoi Cybell santé ?

Le programme cybell-santé est un programme qui a été conçu et réalisé pour éduquer, informer et favoriser la discussion entre les jeunes eux-mêmes et entre les jeunes, les adultes et leurs éducateurs sur des thématiques préoccupantes de santé de l'heure afin de faire reculer les fléaux comme le SIDA, le PALUDISME, la TUBERCULOSE et autres.

D’où vous est venue l’idée de crée le jeu Cybell santé ?

J’ai pensé crée un support qui pouvait être utilisé partout même dans la forêt la plus reculée d’Afrique à condition de savoir lire et écrire. Donc adepte des jeux de société, j’ai choisi de créer un programme

multisectoriel. Aujourd’hui pensez-vous que votre action a aidé à faire reculer l’ignorance face aux maladies en Afrique? Le constat est là fragrant et alarmant. 37 ans après la découverte du virus du sida, alors que ça recule ou se stabilise partout ailleurs, en Afrique ce sont les moins de 35 ans qui sont le plus touchés Avec la venue d’Internet, des smartphones et des cyber café, les grossesses précoces ont quintuplé Dans le cas de la Côte d’Ivoire c’est 4000 cas pour l’année scolaire 2016/2017. Un nombre qui équivaut aux jeunes filles qui ne termineront pas le cursus scolaire. Dans aucun pays francophone que je sillonne depuis il n'existe de programme à proprement parlé pour éduquer notre jeunesse.

Et quelle est la réaction des gouvernants de pays que vous sillonnez face à ces chiffres et votre initiative ?

La sensibilisation se fait par des colloques, des conférences, des t-shirts, des pièces de théâtres et de grands slogans. L’accueil est toujours positif c’est pourquoi on m’invite dans ces sommets pour présenter cette initiative Mais le grand problème reste la lourdeur administrative et les gros sous qui circulent dans ce domaine Avez-vous déjà vu des jeunes à ces colloques ? NON

Les gros sous c’est à dire ?

La grande partie sinon la totalité des fonds sont, soit alloués par les Nations Unies à travers ses agences, soit par la banque mondiale ou des institutions comme la banque africaine de développement. C’est des budgets importants, qui parfois hélas ne vont pas dans la bonne direction, vous savez.

Et vous dans votre initiative avez-vous souvent reçu du soutien matériel comment fonctionne votre ONG ?

Dans certains pays on vous demande un dossier et quand vous le présentez, le fonctionnaire qui étudie votre dossier peut le bloquer pour des raisons que je n expliquerais pas mais que vous pouvez imaginer... Nous fonctionnons avec le soutien de nos membres et à un certain moment avec des gouvernent de Côte d’Ivoire nous avions signé un partenariat Mais les évènements politiques ont changé les choses et depuis 3ans après plusieurs missions sur place et des rencontres de haut niveau Notre dossier est sur le bureau de madame la ministre de l’éducation nationale bien que la direction des affaires juridiques ait revu la convention précédente Nous attendons encore... Pour le Cameroun après soumission du dossier à l’ambassade du Cameroun en France, et validation par le ministère de l’éducation de base. Nous attendons toujours l’organisation du suivi qui a été préconisé auprès de l’ambassade du Cameroun à Paris.

Avez-vous pensé à vous étendre à d’autres pays au-delà de l’Afrique francophone ?

Oui bien sûr nous sommes prêts à aller dans n’importe quel pays pour l’implémenter déjà on prévoit une traduction dans les différentes langues officielles parlées en Afrique mais nous voulions commencer par notre zone d’origine.

Et aujourd’hui pensez-vous que la dynamique est assez constante pour changer la donne notamment avec les nouvelles technologies de communication ? Et la jeunesse noire globale qui semble de plus en plus consciente ?

Pour les nouvelles technologies, nous avons une équipe de jeunes ingénieurs développeurs camerounais qui se sont réunis pour travailler le volet numérique du projet. Il suffit de réunir les moyens car nous avons déjà fait différentes séances de travail et ils ont réécrit la charte du projet. Donc c'est pour très bientôt. La jeunesse consciente africaine à toujours répondu positivement à cette initiative et nous avons différentes associations de jeunes dans différents pays qui sont en contact et certaines sont déjà en partenariat pour la diffusion et la représentation dans leur pays respectif.

Et en occident où vous vivez il ya aussi des endroits défavorisés où votre

message devrait être entendu avez-vous pensez à ceux-là ?

Tout à fait. Pour les pays occidentaux dans lesquels nous vivons la priorité n’est pas les maladies tropicales et pour plus de crédibilité il faudrait penser démarrer en Afrique même où nous avons commencé, mais nous sommes en pleine discussion avec certains opérateurs de l’éducation populaire comme on dit ici. Car il faut tenir compte du fait que dans des pays comme la France il y a un nombre important de personnes qui vont chaque année en Afrique, soit pour vacances ou pour travailler, et qui doivent faire face à ces problèmes-là. Certaines personnes ont même déjà créé des associations pour informer sur le neuropaludisme car ils en ont été victimes. Louis Martial Ndoumbé Merci de bous avoir accordé cet entretien bonne continuation.

C’est moi qui vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de parler de cette initiative au combien importante, il est primordial de trouver des mécanismes qui feront reculer la maladie et améliorer la qualité de la vie des populations les plus défavorisées.

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