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Sélection matérielle - Negrophobie et contrôle de la population


Des milliers de dépouilles de migrants africains candidats à l’entrée dans l’el Dorado occidental sont recrachées par les flots de la méditerranée chaque année, alors que l’on cri dans les chancelleries occidentale au scandale de cette population africaine qui continue de croître de manière exponentielle, dans un environnement où les ressources se raréfient, à cause des pressions économiques externes, dont le principal coupable est la détérioration des termes de l’échange et l’inadéquation des politiques aux besoins des populations. Au moment où les nationalismes occidentaux çà et là, refont surface car les profits des ressources achetées à vil prix dans les pays sous-développés, ne sont plus partagés avec les classes les plus pauvres de l’occident qui depuis accusent le coût de la cupidité de l’oligarchie qui détient le véritable pouvoir sous forme de synarchie, ayant autorité sur le pouvoir politique, puis qu’elle choisit par son argent les dirigeants occidentaux, Il est important de jeter un regard froid sur les échanges nord sud. Qui profite de l’émigration ? L’explosion démographique serait-elle un danger pour les africains ou pour l’expansionnisme occidental qui a tant besoins de ressources sous les pieds du milliard 200 millions d’africains ? Il faut rentrer dans l’histoire mouvementée entre l’Afrique et l’Occident, pour comprendre que la population africaine a toujours été une richesse qui a nourrit l’opulence de l’occident. La traite negrière, qui commence à la fin du 15 siècle est là pour le démontrer. L’occident ayant besoin de main d’œuvre pour réaliser ses desseins ploutocrate, n’hésita pas d’aller piocher dans les ressources humaines africaines, pendant des siècle pour se constituer un trésor de guerre, que les nations occidentales allaient utiliser pour s’affronter plus tard avec les deux guerres mondiales, et la guerre froide, qui furent les points culminants de cette course à l’hégémonie, qui allait consacrer comme leader incontesté de l’ordre de spoliation, le pays qui a le plus bénéficié du commerce de la haine que fut la traite negrière. Les Etats-Unis deviendront le leader du monde Occidental après les deux guerres mondiales, qui auront vu une fois de plus, sur le théâtre des opérations la participation des africains comme chair à canon. Lors du premier conflit mondial l’Afrique enverra plus d’un million d’hommes, et plus de 100 000 d’entre eux ne reviendront jamais, y perdant leurs vies. Ce sera pareil lors de la seconde guerre mondiale. Tandis que la guerre froide elle sera une guerre asymétrique qui clamera encore plus de victimes dans des conflits délocalisés de l’hémisphère nord.

Il faut aussi noter au chapitre de l’esclavage que la traite esclavagiste arabo musulmane qui commença au 7 siècle aura duré plus de mille ans au cours desquelles plus de 20 millions d’africains furent arrachés à leur terre et souvent castrés pour ne pas laisser de trace dans les pays hôtes esclavagistes comme l’empire Abbasside dont la capitale fut Bagdad dans l’Irak actuel . La fin de la seconde guerre mondiale verra un boom de la natalité en occident les pays occidentaux touchés par les deux guerres essayeront de refaire le plein de leur population, et l’émergence de économie de marché du vainqueur américain, mettra l’accent sur la consommation de la population comme principale source de bénéfice et de croissance économique et ce jusque dans les 60, où les indépendances et les droits civiques seront octroyés aussi bien aux africains qu’aux noirs américains pour permettre à ces derniers de rentrer dans les rangs de la société de consommation génératrice de profit. Aussi les tenants de la politique mondiale, influenceront les comportements pour permettre un écoulement de produits manufacturés dans la populace noire globale pour garantir leur profit.

. D’esclaves travaillant pour la fortune de la bourgeoisie occidentale, les africains devinrent des esclaves de la consommation. Le consumérisme devint ainsi la nouvelle plantation. A ce niveau il est important de signaler que la loi du nombre ne fut tolérée chez le negro africain, rien que par ce qu’elle servait directement de source de revenu à l’oligarchie occidentale. Paradoxalement l’ouverture à la communauté noire globale de certains et modes de vie, permettra aussi le bourgeonnement des idées émancipatrices. Dès les années soixante la communauté noire globale commencera à définir ses modèles, ses priorités et ses modes de consommation. Les mouvements indépendantistes en Afrique tout comme celui des black panthers dans les Amériques seront par conséquents ostracisés. Les grands argentiers occidentaux sentant la menace que la prise de conscience de la populace noire globale faisait planer sur leurs intérêts. activeront par leurs réseaux eugénistes dont l’idéologie raciste n’est plus à démontrer, des campagnes de limitation de naissance dans la communauté noire globale Aux état unis Margareth Sanger avec son organisation Planned Parenhood concentreront leur effort sur la communauté noire, favorisant les avortements dans les ghettos, et distribuant gratuitement des produits de contraception, tandis que dans plusieurs Etats du sud des milliers de femmes noires seront stérilisés, sans que l’on ne leur demande jamais leur avis. Les visites de routine dans les hôpitaux se terminant par des injections d’ovicide. En 2010 on estimait à 60 millions le nombre de fétus noirs américains avortés par Planned Parent Hood. Cependant Les noirs qui pourtant avaient de plus en plus accès aux sources de revenus stables selon la loi sur les droits civiques et l’égalité des chances auraient pourtant eu les moyens de mieux élever leurs enfants. Hélas aux Etats-Unis comme partout ailleurs, les lois sont un Dieu auquel on se réfère de temps en temps pour se donner bonne conscience, mais à qui on n’obéit pas au quotidien.

La réponse se trouve dans l’égoïsme et l’idéologie suprématiste blanche. Aussi dès les années 70, pendant que sur le continent africain, la croissance démographique exigeait de plus en plus une exploitation des ressources et une meilleure répartition des dividendes issus, du partenariat avec l’occident. Les autorités occidentales quand elles misèrent non pas sur une révision des termes de l’échange qui jusque-là étaient en défaveur des pays producteurs de l’hémisphères sud, mais plutôt sur une politique de contrôle de naissance. Au début des années 70, le Mémorandum d'étude sur la sécurité nationale 200, conçu par le Conseil de sécurité nationale des États-Unis sous la direction d’Henry Kissinger, qui portait sur les implications de la croissance mondiale de la population pour la sécurité et les intérêts des États-Unis à l'étranger (NSSM200), un document secret qui n’a été déclassifié que dans les années 90, stipulait que l'économie américaine nécessitera des quantités importantes et croissantes de minéraux provenant de l'étranger, en particulier des pays moins développés. De ce fait il est facile de comprendre que les États-Unis avaient et continuent d’avoir un intérêt accru pour la favorisation des régimes politiques qui lui sont soumis comme le Congo de Mobutu. Ce même memo estimait qu’il était important de mettre en place des politiques qui permettraient une réduction de la population dans des pays comme le Nigeria premier producteur de pétrole en Afrique dont la démographie croissante mettrait à mal les intérêts des pays exploitants de l’hémisphère nord.

Par conséquent les pays sous-développés, à cause de la surexploitation servile qu’ils subissent allaient essayer de forcer une augmentation des cotes parts à eux alloués, et auraient par ce fait réduit drastiquement les bénéfices des multinationales occidentales. Le mécontentement social quant à lui aiderait le sabotage des installations d’exploitation, qui dans un schéma de servage odieux ne reversent rien aux populations riveraines. En Afrique la corruption naquit au cours des années 60 et 70, car l’occident avait compris qu’il fallait installer un système de corruption qui devint la méthode de recrutement par excellence des agents facilitateurs du système d’exploitation odieux de l’Afrique. Valait mieux corrompre quelques cadres que de reverser des bénéfices aux populations par le biais des organes étatiques fiables. Aussi toute entreprise visant à bâtir des états institutionnellement forts fut avorté par des moyens létaux, malgré la rhétorique cynique des années 90, qui exigeait la démocratie dans des nations, où pendant plus de 30 ans l’occident avait assassiné tous les démocrates, dont Patrice Lumumba du Congo qui reste le cas le plus flagrant, d’assassinat politique pour profit économique servile de l’occident envers l’Afrique. Dès le début de la mise en application du grand plan visant à la limitation de la population sous les tropiques, le continent africain le plus riche en matières premières n’a jamais cessé de saigner en perte en vie humaines, avec les conflits comme celui du Nigeria lors de la guerre du Biafra entre 1967 et 1970, ou encore la crise dans les grands lacs au Rwanda et au Congo qui depuis les années 90 a fait près de 10 millions de morts. Idem pour le Moyen orient grand producteur de pétrole qui depuis ploie sous des conflits perpétuels. Pendant que les Etats-Unis à eux seuls consomment plus de 30 % des ressources d’énergie du monde, alors que la population américaine devrait aussi croître mais en vieillissant, leur besoin en énergie devrait suivre la même courbe. Une population vieille et nombreuse consomme plus qu'elle ne produit, comme partout dans le vieux continent qu’est l’Europe. En Asie, la croissance de la population sera stable, mais le nombre de jeunes diminuera drastiquement, tandis qu'en Afrique plus de la moitié des habitants ont moins de 30 ans. Une tendance jeune qui semble perdurer.La nouvelle tragédie des peuples du tiers monde est liée au fait qu’apparemment l’occident n’a plus besoins d’eux, ni pour travailler pour eux, car les machines le font désormais, ni encore moins pour acheter les produits manufacturés qui sont hors de prix pour eux ; puis qu’ils sont spoliés et n’ont pas de pouvoir d’achat. En occident les idées eugénistes bien ancrées dans la haute bourgeoisie, Bill Gates la plus grosse fortune du monde occidental étant un actif défenseur de la limitation de naissance en Afrique, prônent désormais une élévation du niveau de vie d’une caste de riche occidentaux, qui peuvent se permettre d’acheter à des prix exorbitants liés à leur prestige, une gamme variée de produit de luxe.Les pays dits pauvres qui ont des populations qui ne peuvent se permettre ce genre de lubie seraient appelés à disparaître surtout qu’elles vivent sur des espaces dont le sous-sol renferme des ressources minières dont la caste des riches a besoin pour produire des objets de luxe comme les téléphones derniers cris. Dans le tiers monde on assistera de plus en plus à la naissance des Etats faillis sous les coups de boudoir de l’occident, dans ses desseins inavoués de guerres asymétriques, qui par ce fait peut exploiter sans reverser de contrepartie à qui que ce soit, si oui en corrompant quelques chiens de guerre, comme en Somalie ou en Libye. Les pauvres du monde occidental ne sont pas moins menacés d’extinction. Aussi aux Etats-Unis par exemple où la population carcérale est à majorité noire, certains Etats comme le Tennessee demandent aux détenus, de se stériliser pour avoir des remises de peine. Pendant que dans les pays de l’hémisphère nord les courants nationalistes, maillons essentiels du système de prédation occidentale, mettent plus de pression sur les minorités noires ou les émigrés qu’ils accusent à tort de prendre le travail réservé aux nationaux, il est important de souligner que c’est plutôt l’occident qui vie au crochet du tiers monde même l’industrie de haute technologie que l’on déclare volontiers créer une richesse propre n’est pas indemne de tout méfait.Plusieurs composants des gadgets high tech étant issus des ressources minières obtenues dans des circonstances contestables. Et mieux les entreprises occidentales installées dans les pays du tiers monde gagnent un milliard de fois plus d’argent que la poignée d’émigrants du tiers monde qui vie en occident et chaque fois renvoient vers leur pays via des transferts d’argent coûteux une infime partie des devise étrangères qui aident les économies locales.

Les grosses fortunes étant transitives à savoir que les bourgeois occidentaux investissent leur argent partout dans le monde, des centaines de millions d’occidentaux vivent directement de l’argent généré par les multinationales ayant des tentacules en Afrique. Lorsque l’on estime à environ 60 milliards de dollar l’argent renvoyé en Afrique par la diaspora noire en occident, un chiffre qui pourrait doubler si l’on prend en compte des réseaux officieux de renvoi d’argent vers l’Afrique on note que l’aide au développement des pays occidentaux envers l’Afrique n’est que de 50 milliards par an une aide qui en fait est un emprunt qui contribue à la dette des pays du tiers monde. . Dans le même temps on estime que plus de 2000 milliards de dollars quittent le continent tous les ans sous forme de matières premières ou de profits réalisés par les entreprises occidentales et asiatiques en Afrique, un chiffre aussi qu’il faudrait revoir à la hausse avec la fraude fiscale qui est légion, les bénéfices réalisés dans le réel étant souvent revus à la baisse artificiellement, dans un contexte où certains pays africains ont un PIB inferieur à 4 milliards de dollars. La situation est préoccupante, et scandaleuse à souhait. Lorsque l’on parle de démocratie et de contrôle des naissances sous les tropiques, on refuse en même temps de parler de justice et de démocratie dans les échanges nord sud. L’ONG anglaise OXFAM dans un document publiée le 2 juin 2017 dévoilait des stratagèmes odieux, qui permettent aux entreprises occidentales et asiatiques d’échapper à la fiscalité des pays africains, dont le mensonge éhontée sur la réalité des bénéfices réalisés sous les tropiques et le chantage aux Etats qui ont besoin d’investissements et par conséquent acceptent des contrats défavorables y compris par le biais des organes qui se disent respectables comme le FMI. Des conditions qui rappellent la notion des traités inégaux comme celui de Tonkin, dont l’un des plus récents est celui sur les accords de partenariat d’échange avec l’occident qui à terme permettra de détruire le tissu économique des pays africains au profit d’un dumping des produits occidentaux de piètre qualité des produit qui au-delà de la sclérose du tissu économique africain à terme contribueront aux endémies graves comme les diabètes et les cancers qui eux contribueront comme on l’a vue plus haut à décimer des populations, car l’Afrique subsaharienne n’a pas les moyens de se doter d’un système de santé efficient à cause justement des coûts impossibles, liés à la détérioration sournoise des termes de l’échange.

Hubert Marlin Jr. Journaliste.


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