Une virée entre hip - hop et street art à New York
Le hip-hop et la « street art » sont tous deux reliés par le même principe à savoir une façon d’expression usant d’un langage très familier à la rue. À New York plusieurs moments ont été mis en place pour permettre au jeune artiste ainsi qu’au vétéran de cet univers de montrer l’étendue du savoir-faire. D'ailleurs, la ville en a fait l'une des principales attractions touristiques. En effet, des tours sont organisés par certaines organisations ou sites comme celui de Musement pour voir les œuvres les plus emblématiques de l'art de rue New Yorkais.
La relation entre le hip-hop et la street art
La Street art et le hip-hop sont liés de différentes façons en commençant par leur origine à savoir les quartiers ghetto de New York. Émergeant dans les années 70, ils s’imposent comme étant une forme d’expression contre le conformisme intimement relié à l’histoire sociale de l’Amérique. Le hip-hop use de la musique avec des paroles parfois très provocantes au-delà d’une certaine limite. Quant au street art, il se définit par des tags et des graffiti sur des surfaces au vu de tous notamment les rues. C'est aussi un autre langage utilisé par le hip-hop. Avec le temps ce mouvement commence à barrer les frontières pour arriver dans plusieurs pays, la France suit le mouvement au début des années 80.
Un art reconnu par tous
L’un des monuments marquant l'aboutissement de cette expression est le « Barry McGee Mural ». Il s’agit d’une fresque de 30 m sur 20 m réalisés par le peintre Bary Mc Gee. Diplômé de la grande « San Francisco Art Institute », il met à profit son talent de peintre pour donner naissance à l’un des graphiques les plus reconnus de New York. Il est situé sur Lafayette Avenue à Brooklyn ornant le mur du Mark Morris Dance Group. Cette œuvre marque la reconnaissance de cette discipline par les grands noms de l’industrie en tout genre. En effet, pour effectuer une telle prouesse, de grande société industrielle comme Vanity Fair, Cadillac et Brooklyn Academy of Music ont coopéré.
Un art accessible à tout amateur
Parmi les autres grands œuvres visibles de nos jours, il y a la place de graffiti « comme des garçons ». Cette peinture est marquée par une succession de tags par plusieurs artistes venues de tous les horizons. Placés sur un bâtiment servant autrefois d’atelier de service pour voiture, les artistes bénéficient d’un large espace de 460 m2 pour exprimer leurs talents. Basée dans le quartier de Chelsea, cette place est l'essence même de l’esprit de cet art. Célèbres ou inconnus, tous les artistes s' unissent pour laisser libre cours à leur créativité.
Marine Georges