Le drame de l’immigration africaine est lié à l’histoire occultée de la méchanceté de l’occident en
Il ne se passe pas de mois sans que l’on ne déplore des morts en méditerranée, des exactions racistes en occident sur des personnes noires, et pire l’esclavage subit par les africains subsahariens dans les pays du golfe persique. Au vue de la lecture de ces évènements, il est important de souligner qu’il y a quelque part une non sensibilisation des masses africaines, qui dure depuis trop longtemps. L’occident et leur complice arabe sont de ceux qui jadis plongèrent le continent noir dans le chaos, écumant les villages entiers dans le commerce de la haine, que l’on a appelé esclavage, qui en fait était un crime capital d’exploitation.
Les années de colonisations non pas, non plus été glorieuses pour l’Afrique, avec les horreurs des plantations du roi Léopold au Congo, où les colons ne se privaient pas de couper les mains aux enfants, pour n’avoir pas montré assez d’ardeur dans la récolte d’hévéa.
Pareil pour les missions coloniale française en Afrique de l’ouest et du centre où des femmes et enfants étaient mis au cachot, séquestrés pour forcer les hommes à travailler de manière inhumaine pour satisfaire le profit des maitres occidentaux, pendant que l’Allemagne expérimentait les camps de concentration en Afrique australe sur les Hereros, qui furent décimé dans une solution finale à grande échelle.
les français avaient un plaisir malsain à dynamiter de malheureux indigènes africains pour imposer la peur et le respect . il n y avait rien de plus terrifiant que placer des batons de dynamite autour du cou des indigenes et les faire exploser pour montrer la puissance du feu du blanc. En 1905 dans l’Oubangui actuel Centrafrique, les femmes et les enfants furent enlevés et parqués dans des camps d’otages, jusqu’à ce que le mari ou le père ait récolté assez de caoutchouc… la production de caoutchouc n’évoluant toujours pas au gré des colons, le blocus sera maintenu et presque tous les otages femmes et enfants finiront par périr en captivité. Et ceci n’était rien devant l’infamie de la mission Chanoine et Voulet qui en route vers la conquête du Tchad sèmera mort et désolation sur son passage tuant à tout vent, égorgeant femmes et enfants. A Birni N’Konni, dans l’actuel Niger, pour avoir essuyé le refus du chef de village de plus de 10 000 âmes, dans leur quête de vivres et de bétail, Chanoine et Voulet ordonne un meurtre à grande échelle. Ils tueront tout le monde, brulant les nourrissons au fourneau devant leurs parents, avant d’exécuter de manière sommaire tous les habitants du village, coupant les têtes et les accrochant aux piquets comme de vils trophées. L’expédition macabre continuera jusqu’à l’actuel Tchad ou elle ne se gênera pas de tuer encore et encore. Chanoine et Voulet à eux seuls auraient tué pas moins de 20 000 personnes entre Janvier et Juillet 1899. Un éventail des têtes des personnes exécutées pendant les guerres coloniales sont encore visibles aujourd’hui dans certains musées européens.
Certains diront ce sont là les méthodes du passé, mais y’a-t-il eu un changement entre temps, lorsque le passé reste si omniprésent dans notre présent qu’il définit quel sera notre future ?
Après les indépendances des années 60, il y a eu une volonté manifeste des leadeurs africain de tourner la page pour normaliser les relations entre l’Afrique et l’Occident. Ils ont souvent appliqué la maxime africaine, qui stipule que la grandeur d’une âme est strictement proportionnelle à la gravité de la faute pardonnée. Cependant à côté de ces idéaux nobles qui hélas revêtent aussi une connotation à l’assimilation des dogmatismes chrétiens inculqués aux premières élites du continent par les mêmes forces qui ne s’étaient pas gênées d’appliquer eux-mêmes ces bienheureuses doctrines, il n’y a pas moins eu, une volonté coupable d’amnistier les bourreaux, et d’ amnésié le peuple au profit de leur pouvoir politique, et des intérêts colonialistes de l’occident qui fit d’eux des régents, les indépendances ayant été tronquées.
Dans cette abjecte besogne de falsification historique dont le dessein fut de perpétuer l’hégémonie occidentale sur les africains, des pans entiers de l’histoire ont été censurés par des gouvernement africains, qui recevaient les programmes scolaires des puissances coloniales. Au fil du temps on a idéalisé l’occident, et légitimé la civilisation de l’incivilité qui jadis avait fait d’innombrables morts.
Pareil pour les pays à forte population musulmane, les exactions des esclavagistes arabes contre les populations africaines ont été effacées de la mémoire des peuples, les guerres brutales du prosélytisme musulman en Afrique noire ont été légitimées par le silence. Pendant que beaucoup d’africains accusent l’occident de s’être enrichi sur leur dos, ils ne sont pas très au courant de l’origine de la fortune des arabes, en ce sens que la manne pétrolière actuelle de ces pays fait croire à certains que les arabes ont toujours été opulents. Les pays du golfe persique avant la manne pétrolière n’étaient pas riches à cause de la vente des tapis, loin s’en faut. Les grandes richesses des pays arabes avant le pétrole venaient de l’Afrique, les arabes ont eu leur cote part dans le commerce de l'esclavage avant tout en profitant des autres richesses africaines issues des mines de diamant, d’or, de la production quasi industrielle des essences et des épices (le Mali a été pendant plusieurs siècles le premier producteur mondial de sel et d’or), monnaie d’échange qui leur a toujours permis de commercer avec les contrées les plus éloignées de l’Europe et de l’Orient. Cupides négociants aussi bien dans le commerce des esclaves que de tous les autres bien de luxes, et redoutables dans le banditisme de grand chemin, les arabes, avec leur contrepartie occidentale par la force, se sont divisés les richesses du monde, au mépris de la condition humaine des autres, et cette tendance continue de nos jours avec l’ère du pétrole.
L’opulence actuelle de l’occident et des pays arabes, et la misère ambiante sous les tropiques, a fait oublier aux africains qui sont les responsables de leur déroute. Obnubilé par la propagande des médias occidentaux et la faillite de ceux qui les gouvernent dans la circulation de l’information historique et en temps réelle, la jeunesse africaine se jette depuis dans les bras des ennemis de leurs ancêtres, alors que s’ils savaient ils feraient tout pour se bâtir un avenir meilleur dans leur pays en premier. Il est aussi important de noter la collusion de certains des africains qui vivent en occident, car ils ont démissionné de manière fourbe dans le témoignage véritable de ce qu’est la vie dans les pays où ils souffrent souvent le calvaire, torturé entre le mépris raciste et l’incompréhension qui se traduit par des difficultés d’insertion sociale, qui les relègue au bas de la société. Les africains vivant en occident préfèrent souvent entretenir l’illusion de paradis terrestre en occident, pour se faire aduler des ignorants restés au bercail. Beaucoup d’africains candidats à l’immigration, ne savent pas que l’occident n’est pas un El Dorado surtout quand on est noir. Ignorants des réalités de la vie dans ces pays, beaucoup se ruinent carrément pour finir comme esclave. L’oppresseur a réussi un coup de maitre, en parvenant à convaincre l’opprimer à se vendre lui-même en esclavage ; même si on peut directement accuser la misère qui sévit sous les tropiques, misère, qui justement est entretenue par un système de prédation occidental qui réduit encore plus les opportunités des ressortissants des pays du sud.
Pour certains responsables politiques occidentaux, l’occident ne se devrait pas d’accueillir toute la misère du monde, bien sûr ce serait légitime de le clamer, ils ont aussi leurs problèmes, mais aussi et surtout des problèmes qu’ils se sont créés eux-mêmes. Quand on sait le rôle que l’occident a joué et continue à jouer dans l’institutionnalisation de la misère et de la désolation dans les pays de l’hémisphère sud, il n’est que logique, que l’instinct de survie des peuples spoliées par des guerres injustes, une dégradation continue des termes de l’échange, une extraversion de leur économie et des mentalités par la propagande occidentale, les conduise vers des contrées plus nanties. Ce ne sont pas les barrières et les systèmes les plus sécurisé qui règleront le problème de l’immigration africaine, mais plutôt la justice sociale internationale. Et mieux malgré les catastrophes de la méditerranée l’immigration africaine reste moins importante que toutes les autres dans les pays occidentaux, et pire dans la réalité elle rapporte même des devises à l’occident mais cyniquement les politiques occidentaux ont trouvé en l’immigrant africain, le bouc émissaire de leur échec… Au demeurant Lorsque l’occident cessera sa prédation sur les économies du tiers monde, alors les ressortissants de ces pays ne trouveront plus la nécessité d’aller voir ailleurs, c’est là, une vérité que l’occident se refuse depuis d’admettre.
Hubert Marlin Elingui Jr
Journaliste Ecrivain