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La diaspora africaine est-elle devenue le lobby par excellence de la politique occidentale ?


La bipolarité antagoniste entre le nord et le sud est en train d’atteindre ses sommets avec les nouvelles technologies de l’information, l’activisme cybernétique permet de nos jours d’avoir une claire vision des opinions et de la philosophie de la vie même des personnages les plus discrets.

Il ne faudrait pas avoir fait des études spécialisées en psychologie sociale pour comprendre que, ce que certains partagent sur les réseaux sociaux est le reflet de leur personnalité et, de leur aspiration.

Aussi dans cette logique il est loisible de voir apparaître dans les détails quasi parfaits le portrait-robot d’une certaine frange non négligeable de la diaspora africaine installé en occident.

Certains des membres de cette fameuse diaspora éduquée à l’occidentale et embourgeoisée dans le moule du nègre de service ont décidé sans coup férir de devenir le porte étendard de la politique du mépris du nord envers le sud. Prenant le relais dans la réalisation de certaines basses besognes qui contribuent à l’effort de guerre néocolonialiste contre le continent africain. Bien sûr certains montreraient du doigt l’autre bourgeoisie nègre aux affaires dans le contient, bourgeoisie qui elle-même est issue du même moule que les activistes de la diaspora, mais qui dans un concours de circonstance chanceux ou par cooptation plus efficience de réseaux mafieux, ou sectaires, est arrivé aux affaires.

les bourgeois aux affaires en Afrique comme leur homologue installés sur les berges de la Seine à Paris , de l'Hudson river à New York, ou du fleuve St Laurent à Montréal peuvent aussi souvent se targuer du multi nationalisme, tout comme des parchemins obtenus avec brio ou pas, dans les institutions universitaires occidentales. Aussi il est clair à ce niveau que les critiques acerbes des uns envers les autres sont le reflet de la lutte pour le pouvoir et non pour ce peuple embastillé dans une misère morale et matérielle que les deux groupes ont été éduquer à mépriser et à manipuler pour leurs intérêts égoïstes de par le formatage intensif qu’ils ont reçu des officines occidentales.

A ce niveau Il est indéniable que l’Afrique est mal dirigée et mal critiquée par les produits de l’école occidentale, qui exercent leur fonction de régents ou d’opposants pour l’occident et par l’occident, et la résultante catastrophique pour le peuple et bénéfique pour les facilitateurs de cette politique est une logique qui fait froid dans le dos.

Au demeurant il existe deux grands types d’activistes pro oppression du continent noir. De prime abord ceux qui logiquement ont compris la psychologie occidentale de domination et de minimisation du continent, pour plaire au maître des maîtres et espérer un jour prendre la place des contremaîtres sur le continent, rentrent dans un lobbyisme intempestif. En général ceux-là auront servi parfois les régents qui font la pluie et le beau temps sur le continent noir, avant de se rendre compte qu’il y avait meilleure maître à servir outre méditerranée ou outre atlantique. Aussi pour être dans les bonnes grâce de leur pays d’accueil il n’hésitent pas souvent à jouer des martyrs, ils sont légions les cas de ceux qui ayant failli dans leur devoir dans leur pays d’origine, ou espérant une ascension sociale se sont réfugiés en occident en s’abritant sous le parapluie du nouveau droit d’ingérence humanitaire, ils font ainsi la publicité de l’idéal selon lequel l’Afrique serait cet endroit de non droit ou sévit l’intolérance, l'incompétence notoire et la dictature, naïfs ou conscients de leur fourberie ils oublient ou font semblant d’oublier que c’est de l’occident qu’il faudrait se réfugier car le système qui prévaut en Afrique aujourd’hui a ses origines justement dans les pays où ils se réfugient, et les dictateurs en place ne sont là, que par ce qu’ils sont de bons régents des pays de l’hémisphère nord. Dans ce poker menteur de rétribution et de condamnation machiavéliques il est claire qu’ils contribuent à vendre une image propre de l’occident et une image sale et péjorative de leur pays d’origine aux naïfs qui peuplent les terres occidentales. Aussi pour maintenir leur pitance de réfugier politique il est normal qu’ils justifient leur statut en menant des activités de dénigrement contre leur pays d’origine. Si avant ils savaient déjà ce qu’était la politique du ventre alors sous le froid de Paris ou de New York ils continuent logiquement leur dance obscène, pour rester au chaud.

La seconde catégorie est celle des réformistes afro occidentaux, ils se sentent dotés d’une mission salvatrice envers le continent. Avant eux Rudyard Kipling, Cecil Rhodes ou Jules Ferry avaient déjà énoncé leur devoir dans la mission civilisatrice. Une mission civilisatrice qui n’échangeait aucune civilité avec les indigènes qu’il fallait formater ou effacer dans l’horreur si besoin s’en trouvait. En dignes héritiers de ces derniers c’est tambour battant, qu’ils annoncent toujours le devoir qui leur sied de faire le grand ménage y compris par les armes et les génocides pour sauver le continent. Nés en occident ou résidant en occident depuis des lustres, ils oublient ou font semblant d’oublier qu’ils ne sont plus à même de comprendre les réalités du continent et comme leur pères spirituels de la mission civilisatrice , avec leur mission salvatrice au relent de néocolonialisme ils espèrent appliquer au continent noir le remède de l’occident, un remède qui en général est une potion magique qui devrait tuer en l’africain tout ce qui est noir, préserver et semer en lui tout ce qui est blanc et occidental, un génocide culturel en somme. Bref, ils sont des agents de facilitation de la politique globale une globalisation qui ne serait en rien diverse mais devrait imposer des standards occidentaux à l’Afrique par la force directe ou subtile. Pour eux il est important qu’en définitive l’Afrique soit sauvée des africains car selon eux c’est ce que sont les africains qui met en péril le continent une aberration quand on sait que, ce que sont les africains aujourd’hui a été défini par le système qu’ils servent. Ce ne sont pas les africains qu’il faut changer mais le système qui les a clochardisés qu’il faudra à coup sûr changer. Un système qui hélas continue de faire des émules dans la diaspora noire en occident.

Dans la lutte pour le progrès sociale et la liberté du continent il est désormais impératif de faire un distinguo entre ceux qui veulent changer les choses et ceux qui veulent diriger les choses, la science du pouvoir politique accouchera toujours des monstres égoïstes tandis que la science du pouvoir social qu’il faudra réapprendre car elle a toujours existé en Afrique restera toujours le seul espoir du progrès des peuples. Aujourd’hui plus que jamais il est impératif que les masses africaines s’éduquent elle-même et prennent leur destin en main. Etre esclave c’est attendre que quelqu’un d’autre fasse pour vous ce que vous devez faire vous-même pour vous. Tant que les citoyens de l’Afrique resteront couchés dans l’obscurité de l’ignorance, les despotes venant des contrées colonisatrices ou ceux sur place continueront à rester debout commettant des crimes quasi parfaits.

Hubert Marlin Elingui Jr.

Journaliste – Ecrivain


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